En France, la dégénérescence maculaire associée à l’âge (DMLA) affecte plus de 1,5 million de personnes de plus de 50 ans. Cette condition est la principale cause de déficience visuelle dans les nations développées et est responsable de 3 000 nouveaux cas de cécité chaque année dans le pays.
La probabilité de développer cette maladie augmente avec l’âge. Entre 50 et 55 ans, environ 1% des individus sont touchés, un taux qui grimpe à 25-30% pour les personnes âgées de plus de 75-80 ans.
Sommaire
Facteurs de risque associés à la DMLA
Les facteurs génétiques, environnementaux et métaboliques jouent un rôle dans l’apparition de la DMLA. L’hérédité est un facteur significatif, avec des anomalies dans la voie du complément fréquemment impliquées.
Le tabagisme, l’obésité, une alimentation faible en oméga 3 ou riche en graisses saturées, ainsi que l’exposition au soleil durant l’enfance sont d’autres facteurs de risque. Curieusement, une consommation régulière d’aspirine semble réduire le risque de développer la DMLA.
Sur le plan pathologique, la maladie se manifeste par des dépôts lipidiques sur la rétine, une atrophie de l’épithélium pigmentaire rétinien dans sa forme sèche, ou par la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins dans sa forme humide.
Détection et diagnostic de la DMLA
La DMLA peut ne pas présenter de symptômes pendant longtemps, surtout dans ses stades initiaux. Elle est souvent détectée lors d’examens ophtalmologiques de routine. Cela souligne l’importance des visites régulières chez l’ophtalmologue.
Les symptômes peuvent inclure une baisse de l’acuité visuelle, un scotome central, ou des métamorphopsies, qui nécessitent une consultation rapide. Les métamorphopsies peuvent être auto-détectées en utilisant le test de la grille d’Amsler.
Anomalies relevées lors de l’examen ophtalmologique
Un examen complet des yeux, y compris du fond d’œil et des tests comme la tomographie en cohérence optique (OCT), est nécessaire pour confirmer la présence de DMLA.
Les anomalies typiques incluent des drusens et des changements dans l’épithélium pigmentaire pour les stades précoces, et l’atrophie de la fovéa ou des signes de néovascularisation sous-rétinienne pour les stades avancés.
Classification de la DMLA selon la Haute Autorité de santé
La classification recommandée par la Haute Autorité de santé distingue quatre stades de la DMLA, de l’absence de la maladie à la DMLA avancée, définissant ainsi différents niveaux de gravité et d’intervention médicale.
Traitement selon le stade de la maladie
Le traitement varie selon le stade de la DMLA, allant de la surveillance régulière au stade précoce à l’utilisation d’injections d’anti-VEGF pour les stades avancés exsudatifs. Les recommandations peuvent également inclure des ajustements diététiques et l’arrêt du tabac.
Impact de la DMLA sur la conduite automobile
Les personnes atteintes de DMLA peuvent conduire si elles répondent aux critères légaux d’acuité visuelle. Cependant, elles doivent être conscientes des risques et des implications légales en cas d’accident.
Directions actuelles de la recherche sur la DMLA
La recherche actuelle explore notamment des traitements innovants pour les formes sèches et des formulations prolongées d’anti-VEGF pour les formes humides.
Informations basées sur un entretien avec le Professeur Marc Labetoulle, responsable du service d’Ophtalmologie au CHU Bicêtre et à l’Hôpital national de la vision des 15-20, université Paris-Saclay.
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